Le Quatuor Aviv nous propose une immersion dans les grands chefs-d’œuvre du quatuor à cordes. L’alchimie magique de cette formation a exercé une fascination chez beaucoup compositeurs et compositrices. 

Joseph Haydn, compositeur autrichien du XVIII^e siècle, est considéré comme le père du quatuor. Dans cet op.20 n°4, il donne à entendre, entre les lignes élégantes du classicisme, le souffle du « Sturm und Drang » inspiré par l’esprit des lumières. 

Nous serons ensuite plongés dans l’op 132 de Beethoven, un de ses chefs-d’œuvre aux dimensions spirituelle et métaphysique inégalées. L’op.132 de Beethoven s’ouvre avec quatre notes mystérieuses, une devise énigmatique que l’écrivain Romain Rolland appellera la « question du Sphinx ». Ces quatre notes deviendront le sujet du thème de la monumentale Grande Fugue op.133 qui clôture le cycle de ces quatuors, et sont d’une certaine manière la clef de compréhension de cet édifice musical. Le mouvement central « Heiliger Dankgesang » est une grande prière mystique musicale de remerciement que Beethoven adresse aux divinités après son rétablissement d’une dure maladie. 

Invité sur les plus grandes scènes internationales, le Quatuor Aviv est remarqué pour ses interprétations d’une grande expressivité et pour leur profondeur musicale. Leur dernier disque publié chez le label Aparte est consacré aux derniers quatuors de Schubert et a remporté de nombreuses récompenses

Premier violon : Anna Göckel
Second violon : Philippe Villafranca
Alto : Noémie Bialobroda
Violoncelle : Daniel Mitnitsky

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